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 Mission I : Départ.

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Daël Montgomery
Daël Montgomery



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MessageSujet: Re: Mission I : Départ.   Mission I : Départ. - Page 6 EmptyVen 11 Mar - 11:26

Il était relativement étonnant que Elysa puisse être perturbée par le fait qu'ils se trouvent dans une abbaye. Pour les emeraudiens, les dieux n'étaient pas des entités fixes (enfin, sauf les démons qui vénéraient la déesse Olympienne qui avait transformé leur morceau de la dimension en un endroit idyllique), et c'étaient les Inyas qui étaient révérés. Les anges avaient conscience, eux, d'avoir été créé par quelqu'un, mais comme ils ignoraient qui, les cultes étaient rares… d'où l'état de délabrement de cet endroit habité par des anges rebelles.

Elysa se battit dans son coin et sembla très satisfaite de s'être faite une des anges en particulier. Daël comprit pourquoi à ses explications. Il lui sourit avec un brin d'ironie. « Et bien, elle n'avait pas de chance de lui ressembler, tu ne l'as pas loupé. » Nota-t-il, mais il n'avait plus vraiment envie de se battre, et l'annonce de la fin prochaine des hostilités fut un soulagement pour lui. Il avait toujours été un pacifiste. Bien sûr, il savait se battre, à son niveau – dans la norme, ni plus, ni moins – il se débrouillait assez bien. Mais quand il pouvait éviter, il préférait. En plus, là, il ne comprenait pas tellement le but de tout ça, on leur cachait des choses, et il n'aimait pas ces méthodes. Daël était quelqu'un de très réfléchi qui préférait posséder toutes les cartes pour pouvoir ensuite agir de façon efficace.

Une fois l'affaire réglée grâce à des prisons de glace parcourue de magie des âmes, tout le monde commença à se rassembler pour rentrer car on leur avait donné le signal du départ. C'est là que Arawn, le futur partenaire officiel de Daël, apparut à leur côté. « Oui, on s'en est pas trop mal sorti. Toi par contre, tu parais un peu débraillé. » Daël observa le démon un instant. « Mais rien de grave apparemment. » Conclut-il tranquillement en prenant la main d'Elysa dans la sienne, car maintenant que le combat était terminé, ils pouvaient de nouveau se comporter comme un couple.

Arawn leur parla de ce qu'il avait trouvé. « Hum… Tu devrais le donner à l'administration en sortant de la Tour. Ils feront passer à Quartz qui décidera si ça vaut la peine que Tamia et Lantys s'en occupent. Mais toute preuve est bonne à prendre. » Pensif, il ajouta : « Même si nous sommes paumés comme tu dis… on nous cache pas mal de choses... » mais ce ne devait pas être sans raison.

« S'ils daignent te mettre dans la confidence, tu nous diras ce qu'ils en font. » Conclut Daël. « Nous on rentre, à la prochaine ! » Puis, comme pour lancer un dernier truc un peu plus sympa : « Faut qu'on finisse de ranger notre bureau commun ! » Et il disparut, Elysa à ses côtés.

« Arawn a raison, on est paumé, et je crois qu'on nous laisse volontairement dans cet état. Je n'aime pas beaucoup ça ma chérie. » Il pressa un peu plus sa main et la porta à ses lèvres. « Enfin… rentrons. Nous avons tous les deux besoin d'une bonne douche et d'un bon repas. Ce soir, c'est moi qui cuisine ! » Et comme il ne s'en sortait pas trop mal aux fourneaux, c'était plutôt une bonne nouvelle.

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Yvain Harlighet
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MessageSujet: Re: Mission I : Départ.   Mission I : Départ. - Page 6 EmptyVen 11 Mar - 16:14

Ne pas être prêteuse, c'était souvent être jalouse, mais Yvain jugea utile de ne pas entrer dans ce genre de débat parce que Elena était presque plus réputée pour être têtue que pour être belle. En revanche, pour ce qui était de leur futur partenariat, c'était en effet une bonne nouvelle. « Je suppose que quand on sacrifie cinquante ans de sa vie, taquiner un peu les gens qu'on a sous ses ordres, c'est un passe-temps comme un autre. » Mais Yvain souriait. Quartz ne craignait rien face à Elena, elle était ancienne et avait une certaine puissance, mais les Inyas jouaient dans une autre cours, même elle, elle le savait. C'était pareil avec Tamia et Lantys, la brunette avait tendance à être à la limite du respect, mais elle n'irait jamais jusqu'à les provoquer au point que ça vire au combat, parce qu'elle était intelligente, elle connaissait les limites : elle voulait seulement jouer avec. Quant à Yvain, il n'avait pour sa part aucun problème d'ego, ni en moins, ni en trop. Il savait par exemple qu'il n'était pas très malin, c'était pour ça qu'il s'était mis au service des Inyas, pour que sa force soit utilisé par des gens plus éclairés que lui.

Dans la foule, une fois dans l'abbaye, il repéra un autre vampire : Quigg. Il le connaissait, mais là, il n'avait pas le temps d'aller lui parler, ce qu'il regrettait un peu car même si celui-ci pouvait être condescendant avec lui, c'était quand même un vampire assez sympa. Et même si Yvain n'avait pas que des bons souvenirs avec ses congénères, il voyait bien que Quigg n'était pas comme ceux qui avaient éloignés Isa' de lui.

Yvain pensa brièvement à tout ça tout en se jetant dans la bataille en restant aux côtés d'Elena. Il la débarrassa à grand coups de poings de ceux qui l'encerclaient. Le vampire faisait surtout dans la force brute. « Pas besoin de les ligoter, ils sont KO. » Remarqua-t-il en faisant preuve d'une grande vitesse pour aller en assommer deux de plus. Le combat dura encore quelques temps avant que la plupart des anges soient mis en incapacité de se battre, et que les autres se rendent bien compte que la bataille était terminée. Pour la forme, Yvain en frappa un dernier qui semblait avoir des velléités suicidaires (il courait vers Tamia et Lantys).

Il admira les prisons de glace, comme tout le monde, et fut heureux de voir que Elena et lui s'en étaient mieux sortis que d'autres (Katarina et Cordélia pour ne citer qu'elles). « Bon, et bien, c'était une affaire rondement menée » Lui, contrairement à d'autres dans l'abbaye, ne se demandait pas du tout ce qu'on leur cachait ou ce qui se tramait. Cela l'indifférait complètement, ou plutôt, il n'y pensait pas du tout car il vouait une confiance aveugle (et un brin stupide) à leurs supérieurs. Il avait toujours été comme ça, même quand il était humain. Il fallait avouer que cet aspect de lui avait été un peu plus déstabilisante quand il était passé du côté des prédateurs du genre humain…

Comme il n'était pas blessé (mais il avait usé pas mal de pouvoir, il devrait boire du sang frais en rentrant), il resta près d'Elena jusqu'à ce qu'ils rentrent. Sur le toit de la Tour, Lev les rejoignit. Yvain resta en retrait, il commençait à se sentir fatigué, son teint était d'ailleurs un peu plus pâle. « Moi, je vous laisse tous les deux, je vais aller me nourrir. » Il n'avait de toute manière pas plus envie que ça de continuer à assister aux conversations de l'incube et de la sirène. Ce n'était pas que ça le rendait jaloux, c'était juste que ça ne le regardait pas. « A plus tard. » Leur lança-t-il, direction les sous-sol pour récupérer quelques poches de sang frais.

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{Terminé pour Yvain}
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Quigg Certi
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MessageSujet: Re: Mission I : Départ.   Mission I : Départ. - Page 6 EmptyDim 13 Mar - 0:02

C'est inhumain de faire travailler un vampire de jour. Si seulement les agents de la Tour Bleue s'organisaient en syndicat, nous pourrions nous plaindre de deux-trois petites choses auprès du patronat et modifier un peu le code du travail à notre avantage.

Chez moi, bien à l'abri de l'aube derrière mes volets 100% hermétiques, je venais de poser le point final dans la rectification d'un calcul erroné des comptes du Nuit noire et je poussais un soupir de soulagement en refermant mon carnet de notes quand le bipper a fait retentir sa sonnerie infernale. C'est l'Agence qui m'appelait, c'était une urgence. Une urgence de jour.

Il a fallu que je me décide vite : est-ce que j'enfilais mon médaillon protecteur et m'y traînais de force, sans volonté, ou bien est-ce que je faisais semblant de ne rien-avoir-vu-ni-entendu, allais me coucher comme tout vampire qui se respecte le fait au premier rayon du soleil, et quand plus tard je croiserais un de mes supérieurs de la Tour à nouveau, je me frapperais la cuisse d'un air embêté et lui dirais avec des yeux de cocker : « Vous m'en voyez morfondu, il se trouve que j'étais mort. »

À vrai dire, j'avais une inclination très nette pour la seconde solution jusqu'à ce que je pense à Greatstone, ma coéquipière. Je l'ai vue en imagination me demander des comptes sur mon absence, soupeser mes justifications, sonder au laser mes pourquoi et comment. Et puis je me suis senti transpercé par son regard cristallin qui semblait dire sans le dire : « Je vois le fond de ton âme, Certi. Et ça ressemble bien à de la tromperie, espèce de vicelard. » Et là, j'ai commencé à avoir peur. Alors je me suis dit que c'était quand même mieux pour mon intégrité physique de m'y rendre sans piper mot.

Mais bon sang, qu'est-ce que je déteste sortir de jour. Pendant des décennies, j'ai servi Ethereal de nuit. Sauf que lorsque l'Inya précédent a été remplacé, lorsque Quartz a été désigné pour assumer la charge, les choses ont pris un tour nouveau. Le démon trouvait profitable de nous faire « travailler sur nos faiblesses ». Ma principale faiblesse, à ses yeux, était mon refus de faire honneur à l'uniforme de jour. Quand je lui ai objecté que ce n'était pas une « faiblesse » mais une « incapacité totale, malgré l'assurance de ma bonne volonté », il m'a pris au mot et en a profité pour me mettre à l'épreuve : il m'a offert ce médaillon et expliqué son fonctionnement. Cette incapacité totale venait d'être artificiellement levée, je n'avais plus qu'à faire montre de ma dite bonne volonté.

Bien sûr, c'était compter sans les effets secondaires : l'éblouissement douloureux du soleil, les maux de tête, la fatigue et –  Ô bonheur extatique ! – les crises d'urticaire. J'ai beau avoir versé des larmes de crocodile devant lui pour l'attendrir, l'Inya ne s'est pas amollit pour deux sous et m'a ri au nez en m'ordonnant de prendre bien soin du médaillon, car cela coûtait une fortune à fabriquer, ces machins de torture-là. Et dire que c'est mon cœur, à moi, qui cesse régulièrement de battre ; et c'est lui qui n'a aucune pitié pour les limites physiques personnelles d'un pauvre vampire ! Mais les ordres sont les ordres ; j'ai dû résister à l'envie presque irrésistible de jeter la chose par terre et de l'écraser sous mon talon vengeur. (En fait, une intuition me soufflait que si je le faisais, le truc ne se briserait même pas, et je n'aurais pas tant l'air d'un rebelle que d'un cornichon face à mon supérieur.)

Alors me voilà là, en train de vider mon chargeur sur un ange dans une abbaye avec un haut col roulé sous ma chemise, un chapeau de feutre aux bords suffisamment larges pour jouer les visières sur la tête, les mains protégées d'une bonne paire de gants de cuir souple et des lunettes qui foncent au moindre UV hostile. Pour le moment, j'ai bien géré Phœbus, pas de migraine, pas de démangeaison dérangeantes ni de rougeurs importunes non plus. J'imagine que puisque notre mission se déroule finalement au Pays de la Nuit, je n'ai pas de raison valide pour me plaindre, au fond. Je jette un œil à Yvain Harlighet, l'autre vampire présent, qui se démène comme il peut sans avoir l'air d'avoir ressenti le besoin de se couvrir de pied en cap. Je crois que son organisme supporte cette affaire un peu mieux que le mien... Mais ils pourraient nous prévenir des circonstances quand ils nous appellent, tout de même ! Je crois que la hiérarchie s'amuse à tester notre capacité à l'obéissante absolue, bête et méchante.

J'ai visé l'ange, je l'ai touché, il tombe, mais pas raide mort. S'il y a une consigne qui a pu me faire plaisir, c'est bien que malgré la gravité de la situation il s'agissait de ne pas tuer ces fauteurs de trouble. Et heureusement que je suis plus prévoyant que ne le permettent les ordres donnés au dernier moment : ça m'a permis de prendre avec moi deux sortes de munitions – les balles léthales et les injections soporifiques. J'utilise donc avec bonheur les secondes. Mon chérubin va faire dodo pendant un petit moment maintenant... Et un de plus à qui je ficelle les mains et les pieds et que je rapporte aux pieds des souverains des Pays de l'Été et de la Nuit comme le chat rapporte un oiseau mort à son maître.

Quand tout est enfin fini, le calme revenu, tous les anges saucissonnés et prêts à passer à la broche comme des pigeons un jour de fête villageoise – j'espère que cette image n'est que ça, une image, et qu'ils ne vont quand même pas être torturés en secret dans les sous-sols de la Tour, quelle horreur... mais pourquoi est-ce que je pense des choses pareilles, d'abord ?! –, le portail s'ouvre, et je me demande combien de temps est passé depuis le moment où nous l'avons franchi dans l'autre sens. Beaucoup, j'ose espérer. Mais n'ayant pas du tout fait attention à son passage, j'avoue que je me pose à moi-même une colle. Alors que je reste pensif, j'aperçois Greatstone qui me fait un signe. Va-t-elle encore se vanter de m'avoir sauvé la mise en tirant malproprement dans les jambes d'un ange qui cherchait à m'attaquer par derrière ? Il faudrait que je lui dise un jour que je n'ai pas commencé à survivre aux missions de l'agence seulement depuis son arrivée, tout de même... Enfin bon, je lui dois une fière chandelle, et ce n'est pas la reconnaissance qui m'étouffe – ce n'est pas très fairplay entre collègues, ça, bonhomme.

Mais voilà que le moment fatidique est arrivé : Lucia Elisha Greatstone vient de m'inviter... à dîner ? À dîner. À dîner ?

Pardon ? Plaît-il ? Comment ? Où ça ? Chez elle ?

Un peu naïvement, par pur automatisme, je désigne ma propre poitrine de mon pouce tendu en papillonnant des paupières d'incrédulité : « Moi ? »

Tout va très vite dans ma tête : s'il s'agit de dîner, c'est qu'il est donc déjà bien tard, et c'est une bonne nouvelle ; mais serais-je donc suffisamment respectable à ses yeux, en tant que collègue, en tant qu'homme, pour m'accepter dans sa demeure ? la voir évoluer dans son intimité ? me faire partager un petit quelque chose qu'elle a préparé elle-même ? pour que je rencontre sa progéniture ? Mais est-ce qu'elle a compris, au juste, que les vampires ne mangent pas et qu'ils boivent du sang – bien qu'il m'arrive de faire des incartades par pur plaisir gustatif, ce qui se finit toujours mal, mais tant pis – ? Ou bien elle se moque de moi ? Ou bien c'est un test ? une mise à l'épreuve ? Mais c'est quoi, la bonne réponse ?

Non, ça ne peut quand même pas être un piège. J'ai l'impression que c'est une marque spéciale, un signe d'estime, une récompense pour bons et loyaux services. (Vous avez été un bon hibou, vous avez bien mérité vos graines ! Et un mulot en sus, mais que si vous êtes sage !) Est-ce que l'on peut refuser des marques insignes comme ça ?

Je vais décommander Pemphero que je devais voir en début de nuit, et il se marrera bien quand il va apprendre que c'était pour aller dîner chez Greatstone. Il va se faire tout un tas d'idées, il va me chambrer et ça va tourner en eau de boudin, mais ça m'est égal : je suis l'élu ! Lucia Greatstone invite un homme à dîner chez elle, et c'est moi ! J'angoisse juste de me retrouver face à son fils, qui reste un ado même avec une mine d'ange de Botticelli – et les anges ne sont d'ailleurs pas tellement en odeur de sainteté en ce moment. Si c'était encore un mouflet, je saurais comme m'y prendre – je suis très doué pour me mettre les enfants dans la poche. Je lui demanderais de me montrer ses coloriages, de me parler des travers de sa maîtresse d'école, des jeux qu'il invente avec ses petits camarades de classe, des vertus de sa petite voiture ou de sa poupée préférée, puis je lui ferais un tour de magie amusant sous ses yeux hallucinés, comme lui sortir une pièce de monnaie de son nez, et voilà qu'il m'adorerait et tannerait sa mère pour me réinviter le plus tôt possible ! Mais les ados, c'est râleur, c'est réfractaire, toujours dans l'obstruction – comme moi ce matin, tiens –, et ça se vexe terriblement dès qu'on leur parle à un niveau qu'ils estiment en-dessous de leur maturité en plein développement... En d'autres termes, c'est éminemment épineux.

Qu'importe : si j'ai pu braver la mère, je peux braver le fils ! C'est dit, c'est décidé, je me lance avec un grand sourire : « Je vous remercie mille fois. C'est avec grand plaisir que j'accepte cette aimable invitation ! »

Et voilà que nous franchissons de concert le portail.

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